Salut salut les copinous, je rentre définitivement de vacances en ce jour, et Dieu sait que j'en n'avais pas envie dis. Alors depuis le 6 août, comme prévu je me suis fait attaquer par des guêpes, je me suis goinfrée de salades (et de tartines de confiture, et de mojitos), j'ai passé de nombreuses heures dans l'eau et j'ai BRONZÉ ! non parce que d'habitude je prends des coups de soleil carabinés, puis je pèle, puis plus rien. Alors que là j'ai le teint un peu halé et tout (bon je suis pas black non plus mais tu auras compris que ce petit changement de couleur m'a mise en joie) (la preuve ça fait presque 10 lignes que je suis dessus).
Bon alors ouais l'Ardèche c'était méga cool, partir avec une quinzaine de copains l'est de toute façon. Je vais pas raconter non plus tout ce qu'on a fait, on risquerait vite de tourner en rond et puis entre nous c'est pas très intéressant, à part peut-être le jour où j'ai suicidé mon iPhone (trempé sous ma serviette AHEUM boloss) (mais je l'ai rescucité par la suite), et celui où Oscar, perché sur son matelas gonflable sur la piscine, s'est pris pour un héros et à voulu rejoindre le bord en sautant. Evidemment il est tombé dans l'eau, évidemment j'ai accouru pour le sauver. Bref. Par contre je peux parler du jour où je suis rentrée de cette campagne pour voir Hole, et pourquoi pas enchainer avec Rock en Seine, qui est encore bien frais.
Hole, Bataclan le 25 août 2010.
Alors Hole, si un jour on m'avait dit que je les verrai en concert je l'aurai jamais cru. Pourtant ce soir-là c'est bien la vieille Courtney que j'ai vue... Bon déjà je suis arrivée pendant la première partie : les Dodoz (auto proclamés "post-punk" sur Facebook LOL), engagés ce soir certainement après une bonne turltute bien maniée. Exit les petits Toulousains simples et sympas que j'ai pu plus ou moins fréquenter il y a quelques années, là j'ai vu un groupe de poprock à l'anglaise, sans spontanéité dans le jeu, limite arrogant aussi. La déception quoi (bien que je m'attendais pas à un truc ouffisime non plus). Rien à dire donc, à part que Géraldine ferait bien de reprendre des cours de chant si elle veut pas finir par percer les tympans de son jeune public (je dis "reprendre" parce que c'est quand même beaucoup mieux qu'y'a 3 ans).
Trois siècles plus tard, et après avoir entrepris une longue discussion sur les groupes de rock français qui ont survécu aux années 80 avec un papy dans le public, Courtney Love et ses (jeunes) musiciens arrivent enfin sur scène. Sur le coup je réalise pas, aujourd'hui non plus d'ailleurs. La première partie du concert démarre vite, les titres s'enchainent, tout est parfait, je me retiens de pleurer plusieurs fois et sue à grosses gouttes (pourtant niveau ambiance c'était pas ça). Courtney se lance dans des reprises lancinantes comme celle de "Jeremy" de Pearl Jam qui m'a rendue folle. On notera l'absence de Reasons to be beautiful et Awful qui n'auraient pas été de trop ce soir-là (ouais je suis une éternelle insatisfaite je sais). Bref, on est tous ressortis du concert heureux je crois, trempés aussi, et je pense que beaucoup s'en souviendront toute leur vie (moi y compris même si j'ai pas eu droit aux macarons de Courtney).
Rock en Seine : JOUR 1.
Je vais la faire groupe par groupe histoire d'éviter un maximum le superflu dans lequel je me perds souvent, ce sera mieux je crois.
King of conspiracy : alors ce groupe j'en ai déjà parlé il y a quelques mois sur ce (?) blog, j'étais allée les voir en touriste et finalement j'avais beaucoup aimé, bonne surprise donc de pouvoir les revoir ici. A peine arrivés sur scène ils transpiraient tous les trois déjà de peur. Les pauvres étaient tendus comme des slips à mesure que la foule approchait, pourtant ils en sont pas à leur premier concert. Une demie heure de set seulement, un peu court pour ce genre de groupe je pense, le public était super réactif, y'a d'ailleurs eu un gros pogo en continu. Bref ils ont tout cassé, au sens propre comme au sens figuré (cf la dernière chanson). Eux c'est quand ils veulent.
Foals : j'avais peur que ce soit mou du genou pendant tout le truc, le mauvais temps aidant pas à mettre l'ambiance, et puis jouer Cassius en deuxième c'était pas l'idée de l'année non plus. Et puis bon, titre après titre on se laisse prendre et on fini par gueuler "POPOLO POPOLO POPOLOPOPO" comme tout le monde en sautillant gaiment à la manière de gros boloss hooligans (wèwè).
BRMC : après le drame du Pukkelpop je donnais pas cher de leur venue et finalement ils étaient là. J'avais un très bon souvenir du concert de l'Elysée Montmartre d'ya deux ans, et puis là bah la première moitié du concert était chiante. Je me suis demandée si c'était moi, si ça venait d'eux ou si j'aimais plus (pourquoi pas ?) et puis ils ont fini par se rattraper à mort et on s'est fait un pogo à trois histoire de. On a du nous détester mais c'était tellement bon. Petite déception donc, je m'attendais à un truc aussi ouf que quand je les ai vus et puis non.
Et non je ne suis pas allée voir Blink 182, enfin si, de loin et juste 4 chansons parce que 1) y'avait trop de monde 2) j'avais trop faim (lol).
Rock en Seine : JOUR 2.
Jonsi : j'ai eu un peu peur quand un mec de son staff a débarqué sur scène et a dit un truc du genre "Bonsoir (...) toutes nos excuses blabla" mais en fait c'était juste pour nous prévenir que le matériel electronique était resté coincé au Portugal et que du coup, on aurait droit à un concert acoustique. Dieu soit loué, Jonsi en acoustique, que demander de plus ? C'était trop mignon, en plus il faisait beau et l'air était doux, ça a radouci tout le monde... jusqu'à ce qu'on se rende compte que les QOSTA jouaient juste après et qu'on devait pas trainer, paf, redescente du nuage et GO
Queens of the stone age : bon moi j'aime pas trop ce qu'ils font mais je voulais les voir quand même histoire de pas mourir idiote. Bah j'ai réussi à reconnaitre 5 ou 6 chansons quand même dans le lot, et j'ai kiffé ma race à fond. Ca slamait sur nos têtes, et on a perdu nos copains dans la bataille mais qu'est-ce que c'était bien...
LCD Soundsystem : j'ai pas géré et j'ai raté la première moitié du concert, enfin j'écoutais et tout mais j'étais pas du tout dans le truc... La setlist était pas ouf, y'a eu pas mal de manque mais y'avait quand même une ambiance pas croyable, un pogo général d'une heure quoi. Ils ont bien entendu terminé en beauté sur New York I love you (mélangée à Empire state of mind), j'ai (re)versé ma petite larme et puis s'en vont.
Jello Biafra : alors lui c'est juste Dieu en fait (oui je le dis souvent je sais). J'avais entendu tout et rien sur lui genre "ce qu'il fait tout seul c'est nul" ou encore "ce qu'il fait tout seul c'est comme avec les Dead Kennedy's" du coup t'imagine bien que je savais pas trop sur quel pied danser. Bah merde c'était absolument génial, Jello est complètement fou, mi-mime, mi-chanteur (je sais plus sur quel Facebook j'ai lu ça), débarqué dans une blouse blanche pleine de sang il termine en chemise-drapeau des Etats-Unis. Il nous a fait tout un speech à base de "Fuck Sarkozy" et "Fuck the national front", tout le monde était à fond le poing levé et tout (sauf un mec mort à la barrière qui était plus occupé à pas tomber qu'à suivre le gig). Bref, JELLO PRESIDENT, un point c'est tout.
2 many DJ's : on dira ce qu'on voudra, c'est toujours bien pour faire la fête et sauter sans réflechir, même si c'est un peu trop 2008. Je crois que j'ai rien à ajouter, si ce n'est que si j'étais partie 2 chansons avant la fin même pas j'aurai pu avoir le dernier train et pu ne pas mettre 1h30 à rentrer <3
Rock en Seine : JOUR 3.
Eels : j'y suis passée un peu au début et à la fin du set, c'était mignon, agréable, folkeux, bien quoi. Si tu as une barbe, sache que tu peux passer le casting pour faire partie de Eels, plus ta barbe est grosse et plus tu as une place importante dans le groupe.
I am un chien : alors là mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pareil que pour les Dodoz en première partie de Hole, une dégringolade quoi. Ils sont partis dans un trip hiphop/pop de poseur limite genre "wesh Rock en seine, tout le monde les mains en l'air", t'aurai vu ma tête tiens. Je suis partie après le featuring avec JRF et un sosie de Luigi (oui le copain de Mario), je crois que c'en était trop pour moi.
Wave machine : mes petits rayons de soleil eux. Je suis pas restée très longtemps parce que je voulais être bien placée pour Roxy fucking music donc j'ai pas profité à fond mais bon, ils ont joué (heureusement) Keep the lights on donc ça me suffisait.
Roxy music : le summum de l'improbable ça. Roxy music soit un des groupes mythiques du glamrock, là, devant nous. Alors bon comme ils sont passés par je ne sais combien de styles de musique dans leur carrière, ils ont été obligés de jouer de tout, des trucs de crooners, de la variet' MAIS SURTOUT Ladytron, Virginia plain et Love is the drug ; j'y croyais pas, j'avais l'impression d'être dans Velvet Goldmine pleine de paillettes et etouffée sous un boa mais non. Bref c'était juste magique.
Crystal castles : j'ai envie de citer Jude "Crystal castles sous la pluie, pogo dans le vomi", ça résume bien le truc (le vomi n'appartenant à aucun d'entre nous). C'est passé très vite, on n'a pas eu trop de répis entre chaque grosse bousculade, j'ai perdu mon dos et mes copains (encore oui). Puis TILT, on s'est rappelé qu'y'avait Arcade Fire sur la grande scène alors on en est partis à la moitié du concert.
Arcade fire : j'aurai bien aimé avoir des choses à dire mais quand je suis arrivée, j'ai entendu "Désolée à cause de la pluie nous devons arrêter de jouer, il y a trop de problèmes techniques". LA MÉGA LOSE.